Leur voix compte

Dans ce silence, le charme de l’été tombait, devenait naturel. On ne le remarquait plus, comme tout ce qui est beau et indispensable dans la vie. Le vieil homme était en train de dormir profondément, inconscient du monde qui l’entourait. Et j’étais là, moitié de moi-même, le bras gauche comme une branche morte, mais mon cœur, ah mon cœur, mon cœur battait encore.

Je réfléchissais à la lente descente, la fermeture finale, la rue sombre, la chambre bon marché, l’odeur de la mort, et je ne ressentais aucune tristesse, aucun regret, aucune douleur. Étrangement, ces pensées étaient apaisantes, comme si elles me rappelaient la valeur de la vie que je menais encore.

La nuit dont je vous parle, je suis allé m’asseoir près de la fenêtre de ma chambre et j’ai regardé longuement les lumières de l’autoroute, en écoutant le bruit des camions dans le lointain, et je me suis demandé ce que ces gens transportaient et ce qui les poussait à rouler aussi loin, pour aussi peu, de nuit, à travers les collines et les champs, seuls sur l’autoroute avec leurs rêves, leurs espoirs, leur mort. Peut-être cherchaient-ils, comme moi, à fuir leur passé, à découvrir un avenir différent.

Et les cris de joie qui sortaient de la bouche de Ryuji en s’envolant dans la nuit s’amenuisèrent peu à peu, se dispersèrent en taches de couleur sur le front de mer, puis s’éteignirent complètement. La vie avait emporté sa jeunesse insouciante, mais il restait en lui une étincelle qui refusait de s’éteindre. Et nous courions ensemble vers l’avenir, main dans la main, prêts à affronter les défis qui nous attendaient.

Si comprendre c’est impossible, connaître est nécessaire, car ce qui est arrivé peut revenir, les consciences peuvent s’aveugler et se corrompre à nouveau, les mêmes erreurs peuvent être commises. Et cela, mon cher ami, est tout ce que fut pour moi cette vie merveilleuse, dure, riche et comblée de la mélancolie des adieux : un adieu.

Et le peloton d’exécution, en traversant le couloir, jeta sur le mur une ombre qui dessinait la forme de la croix. Je n’avais plus rien à dire. Et moi, enfant, je sentis là une oppression immense, comme un regret douloureux de n’être plus enfant.

Et il sentit que c’était là son domaine, qu’il n’aurait jamais dû le quitter, que c’était là qu’il aurait dû vivre, à jamais. Et, vraiment, je ne sais pourquoi tout à l’heure, l’idée m’en était venue de pleurer. La forêt libre murmurait et soupirait, éternellement, dans son antique amour. Il faut être absolument moderne, embrasser le changement et accepter que rien ne dure éternellement. Alors, peut-être, pourrons-nous trouver la paix.

Le soir tomba, rose et noir. Les couleurs s’entremêlaient, créant un tableau céleste d’une beauté envoûtante. Et ces mots restaient : “C’est la vie. Tout séduit, tout lâche et fuit, pour peu qu’on veuille trop y croire.” Ces mots résonnaient dans mon esprit, me rappelant l’incertitude de l’existence et la quête incessante de sens.

Qu’on me donne enfin la liberté suprême de cette grande entreprise, la vie. Tout était connu, prévu, le monde était rond et la vie était courte. Je ne savais pas ce qui se passait après la mort, mais j’espèrais que ce fut doux, que ça ne ferait pas mal et qu’on ne regretterait rien.

Le temps était un temps sans arrêt, sans mesure, sans clé. Nous courrions après les aiguilles d’une horloge qui ne cessait de tourner, nous rappelant notre propre éphémérité. Cela, cependant, était la réponse […] : que le plus important était de ne pas s’entendre trop vite avec soi-même. Nous devions apprendre de notre histoire, de nos erreurs, pour ne pas les répéter.

Comme si, soudainement, la vérité avait été claire, que l’ensemble avait été dans la tête de quelqu’un d’autre, et que cette personne venait de fermer le livre. Le temps est court, l’art est long ; l’occasion fugitive est perdue, les expériences du passé ne nous servent à rien, le jugement tardif ne profite guère. Alors, pourquoi ne pas simplement vivre ?

Et il se pencha à la fenêtre, émerveillé de tout ce qu’il voyait, et inspira profondément l’air frais de Paris avec un sourire de bien-être, comme si tout allait commencer maintenant. C’est comme si tout l’effort, tout le travail étaient dans cette direction : devenir enfin soi-même.

L’homme se juge au nombre de ses instants de grâce et de vertige. Je suis et serai jusqu’au bout fidèle aux purs, à mes amis, à ceux que j’ai aimés, à ce que j’ai aimé, à mes amours, à mon amour. S’il y a de l’espoir, c’est que l’espérance est toujours à venir.

On ne peut pas toujours rire. La vie nous met à l’épreuve, nous confronte à nos peurs et à nos doutes. Sans doute, craignait-il ce qui était, qu’ils fussent très faibles. Mais il craignait plus que cela. Il craignait de ne pas avoir le courage de suivre son propre chemin, de devenir la personne qu’il était destinée à être. Et pourtant, malgré la peur et l’incertitude, il savait qu’il devait continuer à avancer, à croire en lui-même et en l’avenir.

Construit à partir des données issues de ChatGPT.4 en mars 2023, à partir des citations des auteurs suivants :

Henry de Montherlant, Bernard Stiegler, Gabrielle Wittkop, Pierre Drieu de la Rochelle, Virginia Woolf, Ernest Hemingway, Sylvia Plath, Hunter S. Thompson, David Foster Wallace, Yukio Mishima, Romain Gary, Primo Levi, Stefan Zweig, Arthur Koestler, Pierre-Jean Jouve, Pierre Loti, Cesare Pavese, Paul Verlaine, Gérard de Nerval, Arthur Rimbaud, Tristan Corbière, Antonin Artaud, Robert Desnos, Nelly Arcan, Paul Celan, Jean Améry, Tadeusz Borowski, Walter Benjamin, Sarah Kane, Jack Kerouac, Henri Michaux, Emil Cioran.